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Arrestation du capitaine...

LE CAPITAINE JACQUES TCHENEM VALKOSSA QUI A DÉCAPITÉ UN CIVIL ET TUÉ UNE MÈRE DE TROIS ENFANTS A BAFUT A ÉTÉ ARRÊTÉ Dans un communiqué lu à la chaine publique Crtv en début de soirée du 27 avril 2020, le ministre de la défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, a ordonné l'arrestation du capitaine Jacques Tchenem Valkossa pour décapitation d'un civil et meurtre d'une mère de trois enfants dans la région du Nord Ouest. Le Mindef informe que le capitaine Valkossa du quatrième Bataillon d'intervention rapide amphibie a dirigé une équipe de sept soldats qui ont ouvert le feu sur une fermière aujourd'hui (27 avril 2020 NDLR) et décapité un civil soupçonné d'être un chef d'un groupe séparatiste. Ses collègues en colère, poursuit Joseph Beti Assomo, ont signalé la décapitation à leur hiérarchie. Le capitaine Valkossa a été désarmé et déporté à Yaoundé pour être jugé par le Tribunal militaire la semaine prochaine. https://www.anglophonecrisis.com/2020/04/pendan...

Pendant ce temps les meurtres continuent dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest

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Conflit armé dans la partie anglophone du Cameroun  Un homme d'une trentaine d'années Ngwa  Pius a été décapité la nuit dernière (dimanche 26 avril 2020) par des  présumés militaires et sa tête a été mise sur un piquet autour de l'hôpital catholique de Mambu Bafut, dans la région du Nord-Ouest. L'armée est descendue depuis dimanche 26 avril 2020 à Bafut à la recherche des séparatistes ambazoniens. Des maisons ont été incendiées et des personnes abattues.

La guerre continue au NoSo malgré le Covid-19

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Conflit armé dans la partie anglophone du Cameroun  Depuis que le Secrétaire général de l'ONU a appelé à un cessez-le-feu dans les zones de conflit dans le monde suite à la pandémie coronavirus COVID-19, les militaires dans la zone anglophone semblent s'être retirés tactiquement des zones urbaines et se sont rendus dans la périphérie où les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité ont continué de prendre le devant de la scène. Au moins quatre civils ont été exécutés sommairement par des soldats à Okoyong, arrondissement Mamfe, département Manyu, dans la région sud-ouest. Les jeunes hommes ont été tirés d'un restaurant local et abattus à bout portant pour avoir refusé de montrer où se cachaient les séparatistes ambazoniens. Au moins trois séparatistes ambazoniens ont été tués à Bome, Mbengwi, région nord-ouest. Ils ont attaqué des soldats de Mbengwi en patrouille. Deux soldats sont tombés sur le champ de bataille à Kumbo dans une bataille acharnée av...

Un civil tué à Bambui

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Conflit armé dans la partie anglophone du Cameroun  Un civil retiré de sa maison, abattu par balle par des présumés militaires. Cela s'est passé au mile 10 Bambui Tubah LGA.

groupe de jeunes massacrés à Ngie

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Massacre à Ngie   Un groupe de jeunes inoffensifs auraient été assassinés par des soldats à Ngie (département de la Momo, région du Nord-Ouest).  Les rapports indiquent que les soldats ont demandé aux jeunes de leur montrer les camps des séparatistes ambazoniens, ils ont répondu ne pas savoir.  "C'est sur ce point qu'ils ont tous été tués", a raconté des proches des défunts.  

Une femme tuée en allant au champ

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Ndu. [Ndonga-Mantung, Nord-Ouest]  Le corps sans vie d'une femme atteinte de balles sur le chemin de la plantation par des soldats camerounais .  Les rapports indiquent que les soldats tiraient sans discernement avant que le pauvre femme ne soit touchée. Ces soldats ont eu de profonds remords en disant que l'incident s'est produit par erreur, ont ajouté les rapports. Cependant, les villageois autour de cette zone sont restés stupéfaits car les mêmes soldats ont pris des photos de cette femme décédée pour les utiliser dans leur propagande.

Engin explosif improvisé à Bamenda

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GROSSE EXPLOSION À Bamenda ! L'explosion d'un engin explosif improvisé (EEI) à Bamenda, a eu lieu à environ 100 mètres en face du lieu de la cérémonie, l'avenue commerciale, lorsque le gouverneur du Nord-Ouest, Adolphe Lélé Lafrique prononçait le discours du 8 mars de la journée internationale de droit des femmes. Les assaillants, des présumés combattants d'Ambazonie, se trouvaient à moto en direction de la ville et auraient téléguidé l'explosif avant de s'enfuir par la grande route à deux voies de l'avenue commerciale. Au total, 8 personnes ont été blessées; 5 soldats, 1 civil et 2 policiers. Deux des soldats ont subi une amputation presque totale des jambes, trois autres ont été blessés aux bras, aux jambes et au visage, deux policiers et un civil ont été légèrement blessés. Ils ont été transportés à l'hôpital régional de Bamenda en attendant l'évacuation des blessés graves par hélicoptère. *Avec cna news | Daniel Essissima