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Articles

Affichage des articles du 2021

Une crise oubliée à l'internationale

  Les vrais chiffres de la crise anglophone donnés dans une tribune d'un média anglais par une députée britannique de Leicester East Claudia Webbe « Les chiffres à eux seuls sont épouvantables. Depuis le début des violences en 2017, 35 000 personnes ont été tuées. Cinq cents villages ont été incendiés. Plus d'un million d'enfants ont été privés d'éducation. Plus d'un demi-million de personnes sont devenues des réfugiés, dont plus de 1,5 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays. 10 000 personnes sont emprisonnées. 5 000 personnes ont été mutilées. 10 000 personnes ont été violées. 10 000 femmes sont devenues veuves et 15 000 enfants sont devenus orphelins. » Dans une tribune au média Morning Star intitulée "une atrocité internationale ignorée" la député Claudia Webbe reconnait la responsabilité de l'Angleterre dans ce conflit qui tire son origine pendant la période coloniale et dénonce le mutisme de la communauté internationale. "

Attaques des séparatistes armés contre l’éducation

  Des groupes séparatistes armés ambazoniens commettent de plus en plus des actes de barbarie contre les élèves.. Comme le cas de Marie, dont un doigt a été coupé à la machette : « Ils m’ont punie parce qu’ils ont trouvé des manuels scolaires dans mon sac. Ils voulaient me couper un doigt de la main droite pour m’empêcher d’écrire à nouveau. Je les ai suppliés [de ne pas le faire], puis ils ont coupé l’index de ma main gauche. » Ou le cas de Véronica, 23 ans, kidnappée et agressée sexuellement. « Ils m’ont dit que j’étais enlevée parce que j’étais étudiante, parce que j’allais à l’école », raconte-t-elle. Ceci est l'extrait d'un rapport paru jeudi 16 décembre et intitulé « Ils détruisent notre avenir : attaques des séparatistes armés contre les élèves, les enseignants et les écoles dans les régions anglophones du Cameroun », l’ONG Human Rights Watch (HRW) documente les nombreux abus commis par ces groupes. Les témoignages recueillis par l’organisation de défense des droits de

Trois gendarmes tués à Jakiri

  Trois gendarmes camerounais ont été tués vendredi par des séparatistes dans une localité du Nord-Ouest Trois éléments de la gendarmerie camerounaise ont été tués vendredi à Jakiri dans la région du Nord-Ouest, a affirmé à Anadolu, le maire de la localité. « Dans les premières heures de vendredi, un groupe armé séparatiste a attaqué le poste de l’armée stationné au marché de Jakiri », a précisé le maire, Wirngo Buba Kibo. « Après quelques minutes d’affrontements, les séparatistes se sont retirés. Quand la population est arrivée sur les lieux de l’attaque, elle a découvert les corps de trois gendarmes dans une mare de sang », a précisé le maire de Jakiri. L’attaque a d’ailleurs été revendiquée par les séparatistes qui ont présenté sur les réseaux sociaux le matériel militaire qu’ils ont récupéré lors de l’attaque.

700.000 élèves privés d'école dans la zone anglophone

  Deux écoles sur trois restent fermées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, privant 700.000 écoliers d’éducation Selon l’ONU, les étudiants, les enseignants, les autorités scolaires et les installations scolaires ont été ciblés par des incendies criminels, des meurtres et des mutilations. Les enseignants et les étudiants sont fréquemment victimes d’enlèvements. En juin dernier, des élèves et des examinateurs participant à l’examen du certificat général d’éducation ont été attaqués par des groupes armés non étatiques dans plusieurs localités. Fin octobre encore, des partenaires humanitaires ont signalé l’enlèvement de trois enfants qui se rendaient à l’école à Mulang, dans la région du Nord-Ouest. D’autres enlèvements ont été signalés dans cette région, dont les enfants sont toujours en captivité. Les engins explosifs improvisés sont également fréquemment utilisés par les groupes armés non étatiques. Le 10 novembre, de tels engins ont blessé une dizaine d’étudiants dans l’amphithéâtre

Un diplomate pointe du doigt les groupes séparatistes ambazoniens

  Tibor Nagy pointe du doigt des groupes séparatistes armés ambazoniens d'être responsables des massacres d'élèves et enseignants à Ekondo Titi « Le meurtre d'écoliers et d'enseignants dans le sud-ouest du Cameroun est purement et simplement barbare ; aucune excuse, aucun "et si...". De telles activités n'ont rien à voir avec une lutte pour la liberté, juste la barbarie. Les éducateurs et les enfants sont interdits, point final ! », a déclaré sur Twitter l'ancien sous-secrétaire d'Etat américain en charge des affaires africaines.

Des séparatistes ambazoniens responsables de l'attaque des écoles à Ekondo Titi

  D' après des témoins qui ont gardé l'anonymat, des séparatistes ambazoniens sont responsables de l'attaque des écoles à Ekondo Titi Quatre témoins qui se sont exprimés sous anonymat auprès de Cameroon News Agency (CNA) ont tous déclaré que les forces d'Ambazonie avaient mené l'attaque. « Nous vivons tous ici, et nous savons quand une attaque est perpétrée et par qui parce que nous sommes victimes de cette guerre depuis cinq ans maintenant. Les combattants sont responsables. Tout le monde ici sait qu'il n'a pas besoin d'un devin pour le confirmer », a raconté un témoin à CNA. « Les forces d'Ambazonie sont entrées dans Ekondo Titi et ont attaqué le GBHS et ont abattu trois étudiants et une enseignante. L'un est professeur de français. C'est ce qui s'est passé aujourd'hui à Ekondo Titi, c'est le pire », a déclaré un témoin à la rédaction de CNA. « Je vous dis que le mois dernier environ, le commandant d'Expendables, populairem

Trois écoles attaquées à Ekondo Titi

  Attaques meurtrières dans trois écoles à Ekondo Titi « Des attaques sanglantes ont été perpétrées, mercredi, par des hommes armés non identifiés contre trois établissements scolaires dans la localité d’Ekondo Titi », située dans le département de Ndian, région du Sud-Ouest, a fait savoir à l’Agence Anadolu le maire de la localité, Kenneth Ene Nanji. Selon Nkongho Felix Agbor Balla, avocat en droits humains et vice-président du Barreau africain pour l'Afrique centrale, « au moins quatre élèves et une enseignante ont été tués et plusieurs autres blessés », dans cette attaque non revendiquée. « Les hommes armés ont également fait usage d’engins explosifs dans ces attaques », a souligné l’avocat Balla. L’attaque n’a pas été revendiquée et le gouvernement n’a pas encore fait des déclarations sur ce nouveau drame qui plongé la ville côtière d’Ekondo Titi dans le chagrin. Liste des victimes (3 élèves, une enseignante) : Emmanuel Orume (12 ans), Jocelyne Iken (16 ans), Kum Emmanuel (17

Un soldat tué à Mbalangi

  Un soldat tué par des combattants ambazoniens à Mbalangi, dans l'arrondissement de Mbonge, région du Sud-Ouest. Des séparatistes armés ont attaqué une unité de l'armée, faisant des blessés et un mort. "21e BIM (Bataillon d'infanterie Motorisée) de Buea, un T2017 tombe ce soir par embuscade"

Ce qui se tenait à l'université de Buea

  Qu'est-ce qui se tenait à l'université de Buea lors de l'attentat ? Le 10 novembre lors de l'attentat à l'université de Buea revendiqué par le groupe séparatiste ambazonien "les Ghost Warrios de Buea" se tenait dans l'enceinte de l'université une conférence (photos) sur la paix en Afrique organisée par l'ambassade du Canada au Cameroun avec pour thème : réimaginer la paix au milieu du COVID19 en Afrique. "Les Ghost Warrios de Buea" avaient dit avoir mené l'attaque contre la tenue d'une conférence de paix à l'université de Buea. A l’Université de Buea, un engin explosif improvisé (EEI) avait été activé déclenchant une explosion dans l’amphithéâtre 600. Plusieurs étudiants avaient été blessés suite à cette explosion, ils avaient été conduits à l’hôpital pour recevoir des soins appropriés. le 1er novembre et le 8 novembre ce même groupe avait utilisé des engins explosifs improvisés (EEI) contre des taxis et causant la mort

Des diplomates condamnent les attaques

  Crise anglophone : des diplomates condamnent les attaques, appellent à un dialogue continu et élargi Quatre chefs des représentations des missions diplomatiques au Cameroun (Canada, Suisse, Royaume-Uni, Etats-Unis) ont Condamné unanimement les attaques contre les civils dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en particulier les enfants, les étudiants. Ils ont également condamné l'utilisation des engins explosifs, de balles réelles et des menaces de mort contre des personnes de la société civile travaillant pour trouver la solution à la crise. Pour la résolution de la crise, Ils réitèrent la nécessité d'un dialogue continu et élargi pour rassembler les parties prenantes et s'attaquer aux causes profondes.

La barbarie dans le crise anglophone

  La crise anglophone et sa barbarie - archive : une femme enceinte abattue par les séparatistes à Bamenda La scène s’est déroulée le samedi 07 août 2021 au cours d’un enlèvement qui a dégénéré. Deux présumés combattants séparatistes ont voulu kidnapper le propriétaire d’un bar à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Mais le kidnapping a mal tourné car ils ont plutôt abattu la femme enceinte du propriétaire et son frère. Le drame a eu lieu le samedi 07 août 2021, à quelques mètres de la brigade de gendarmerie de Ntambessi, les éléments de la gendarmerie ne sont pas arrivés sur les lieux, selon les témoins de la scène.

Un marché brûlé

  Hier, des séparatistes ont brûlé le marché Baligham village de l’arrondissement de Santa, département du Mezam, région du Nord-Ouest. Les commerçants ont refusé de payer l'"impôt" obligatoire ambazonien. Ils se disent harcelés par les séparatistes. Le palais du Fon de Baligham a aussi été brûlé.

Huit éléments de la gendarmerie et de la police tués à Matazen

Au moins 8 éléments des forces de défense et de sécurité camerounaise trouvent la mort à Matazen dans l'arrondissement de Santa, Nord-Ouest Les séparatistes ambazoniens ont tendu une embuscade à une force mixte (police, gendarmerie) qui revenait d'une mission de patrouille. Ces séparatistes armés ont posé des engins explosifs improvisés (EEI) au passage du véhicule de la force mixte. Un général ambazonien Okoro a revendiqué l'attaque. Le bilan de l'attaque : 5 policiers tués 3 gendarmes tués 1 policiers blessé 1 civil tué

Une fillette tuée à Bamenda

  Un policier tue une fillette à Bamenda Vendredi12 novembre, Bamenda un policier a tué une élève de sept ans, Tataw Brandy. La jeune fille revenait de l'école. Le policier poursuivait un véhicule autour de New Road Nkwen lorsqu'il a tiré des coups de feu qui ont raté la cible et touché la jeune fille. Plusieurs personnes ont manifesté ce vendredi pour dénoncer le meurtre qui d'après des témoins le policier était à la poursuite d'un véhicule aux alentours de New Road Nkwen lorsqu'il a raté la cible et tué la jeune élève. Lors des manifestations un manifestant a trouvé la mort et plusieurs ont été blessés suite aux tirs des forces de sécurité. Le délégué général à la sureté nationale Mbarga Nguelé, dans un communiqué presse indique "(..)le conducteur ayant refusé d'obtempérer, le gardien de paix Fagha Alain s'est lancé à sa poursuite et a procédé à des tirs dans le but d'immobiliser le véhicule en fuite. Une balle a atteint mortellement, par ricochet