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Articles

Affichage des articles du février, 2021

Une bataille acharnée

Cameroun crise anglophone : Des images de l'affrontement à Kumbo entre l'armée camerounaise et les groupes armés séparatistes appelés ambazoniens *Kumbo — appelée aussi Banso — est une ville du Cameroun de la région du Nord-Ouest. C'est le chef lieu du département du Bui. 

Des séparatistes ambazoniens tués à Bambili

Deux présumés séparatistes tués à Bambili  Les corps sans vie de deux présumés séparatistes couchés à un carrefour de Bambili, dans l'arrondissement de Tubah, la région du nord-ouest le mardi 23 février 2021. Les habitants affirment que ces personnes tuées sont des combattants séparatistes présumés qui terrorisent la population. « Nous avons eu des coups de feu à partir de 2 heures du matin probablement entre des militaires et des séparatistes », a déclaré une source à Bambili.  Les étudiants de l'Université de Bamenda à Bambili se plaignent du harcèlement constant fait par des séparatistes ambazoniens. D'autres sources indiquent que les personnes tuées étaient des bandits notoires qui harcelaient les civils.

Des chefs traditionnels exécutés à Lebialem

Field Marshall de Lebialem du vrai nom Lekeaka Oliver exécute en public quatre chefs traditionnels  Les quatre chefs traditionnels;  Le chef Fuaminkeng, le chef fiance Aleh, le chef Fuajijong et le chef Fuawehnsuoh ont été kidnappés dans un village appelé Essoh-Attah dans la région du sud-ouest, département de Lebialem par Field Marshall samedi 13 février 2021 vers 23 heures. Les chefs auraient été emmenés hors de chez eux par les combattants séparatistes "ambazoniens" puis à la place du marché du village où ils auraient ensuite été abattus et leurs cadavres jetés dans la rivière Betuoh. Il serait reproché aux chefs d'avoir participé aux  élections régionales qui ont eu lieu le dimanche 6 décembre 2020 et avoir sollicité du gouvernement l'intention de devenir des chefs de premier degré. Les forces de l'ordre et de sécurité camerounaises ont envahi le village d'Essoh-Attah à la recherche des séparatistes "Ambaboys" 

Silence on torture à Ndu (Cameroun)

Cameroun crise anglophone : Un civil torturé avec une machette  Les forces de l'ordre et de sécurité camerounaises torturent à l'aide d'une machette un civil à Ndu, dans le département Donga Matung.  Les militaires l'ont forcé en le torturant à révéler l'identité des séparatistes ambazoniens, l'accusant d'être l'un d'entre eux, il a été battu avec une machette au bord de l'agonie.  « Même si tu meurs ici, on t'enterre (..) les gars, nous ne pouvons pas encore dire avec certitude qu'il est Amba », ont déclaré les militaires dans la vidéo ci-dessous

Tragédie à Batibo

Cameroun crise anglophone : un bébé calciné dans une maison à Batibo dans le Nord-Ouest, département de la Momo  Une "vidéo" qui montre un civil, tenant dans ses bras le cadavre d’un enfant calciné qui a trouvé la mort dans un incendie. D’après le récit qui en ressort, cet événement tragique s’est produit le 11 février 2021 à Batibo. Actuellement il est difficile de savoir les causes exactes de cet horrible incendie, dans une région où l'armée camerounaise et les séparatistes ambazoniens se livrent une sale guerre à huis-clos. 

Neuf civils tués dans une attaque perpétrée par l’armée à Mautu village

Cameroun : Neuf civils tués dans une attaque perpétrée par l’armée par Human Rights Watch Des soldats de l’armée   camerounaise   ont tué au moins neuf civils dans la région anglophone du Sud-Ouest le 10 janvier 2021, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Parmi les victimes figuraient une femme et un enfant, et quatre autres personnes ont été blessées. Les soldats en cause ont également pillé des dizaines de foyers et menacé les habitants. Une capture d’écran (hrw)  Le  porte-parole de l’armée  camerounaise a admis que des soldats du 21e Bataillon d’infanterie motorisée (BIM) avaient conduit une opération dans le village, tout en niant que les troupes aient tué et blessé des civils. «  Tuer des civils et piller leurs maisons au nom de la sécurité sont de graves violations des droits humains qui alimentent les cycles croissants de violence et d’abus dans les régions anglophones du Cameroun  », a déclaré  Ida Sawyer , directrice adjointe de la division Afrique chez Human Rights Watch