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Affichage des articles du janvier, 2024

Cameroun : 2 villageois "exécutés" en public par des séparatistes

Deux villageois ont été   "exécutés"   publiquement sur un marché par des rebelles séparatistes dans l'ouest du Cameroun en proie à des combats entre l'armée et des indépendantistes de la minorité anglophone coutumiers de ce genre d'assassinats, a affirmé jeudi le préfet de la région. Depuis près de sept ans, un  conflit meurtrier  oppose les deux camps, accusés chacun de  crimes  contre les civils par les ONG internationales et l'ONU, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, peuplées principalement par la  minorité anglophone  de ce pays d'Afrique centrale majoritairement francophone. Mercredi en fin d'après-midi,  "un groupe de terroristes armés a envahi le village de Guzang" , dans le Nord-Ouest,  "kidnappé deux civils chez eux qu'ils ont ensuite sommairement exécutés par balles sur la place du marché, devant une foule de personnes impuissantes" , écrit jeudi dans un communiqué Benoît Nicaise Fouda Etaba, le préfet du

Cameroun : La crise anglophone provoque des pertes de 75 milliards de FCFA à Eneo en 5 ans

Eneo déclare avoir subi des pertes de l’ordre de 75 milliards de FCFA, soit 15 milliards de FCFA par an sur 5 ans, à cause de la crise socio-politique qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis octobre 2016. C’est ce que renseigne le rapport annuel 2022 que vient de rendre…...

Au Cameroun anglophone, les groupes armés indépendantistes changent de stratégie

Ayant subi des revers au plan militaire, affaiblis et divisés, les « Ambaboys » ont basculé vers de nouveaux modes d’action faits de rackets, d’enlèvements avec demande de rançons, mais aussi d'attentats. Quitte à mettre en jeu leur légitimité auprès des populations. Assiste-t-on à une reconfiguration, dans la durée, des modes d’action des  groupes armés  séparatistes, dans les  régions anglophones  du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, au  Cameroun   ? Un événement récent est venu mettre sur la table cette interrogation. Le 19 mai 2023, dans la localité de Kedjom Keku, non loin de Bamenda, la capitale de la région du Nord-Ouest, trente femmes organisent, selon des sources officielles, une marche pacifique, pour protester contre les actes de groupes armés indépendantistes, qui imposent aux populations le paiement de « taxes » à leur profit. Le lendemain, les manifestantes sont enlevées par des éléments desdits groupes,  avant d’être libérées , quatre jours plus tard. Selon les autorités l

Cameroun anglophone : 3 morts dans une attaque à Muea

Dans ce véhicule calciné, se trouvaient deux personnes qui ont été brulé après une attaque attribuée à des séparatistes camerounais. Une troisième personne qui tentait de fuir a été tuée par balle. Dans cette petite ville de Muea, situé au sud-ouest du Cameroun, les habitants, dont certains ont assisté à la scène sont sous le choc. Selon des ONG, dont Amnesty International, à l’ouest du Cameroun, les civils seraient régulièrement victimes de violences commises par les forces de l'ordre et les séparatistes armés, qui sont en conflit dans cette région majoritairement anglophone. Une situation qui dure depuis fin 2016. À cette période, le gouvernement de Paul Biya avait commencé à réprimer violemment des manifestations pacifiques d'anglophones s'estimant marginalisés. Par la suite, de nombreux groupes armés séparatistes avaient proclamé en 2017 l'"indépendance" d'une région qu'ils appellent l'"Ambazonie". Depuis, l’armée camerounaise est pré

Violations des droits humains dans la région anglophone du Nord-Ouest du Cameroun

  Le dernier rapport d’Amnesty International sur le Cameroun documente les crimes relevant du droit national et les violations des droits humains – y compris les homicides illégaux, les meurtres, les violences sexuelles et les enlèvements – commis par les forces de défense et de sécurité camerounaises, les milices et les séparatistes armés dans la région anglophone du Nord-Ouest ces dernières années. Les militants et les autres personnes qui dénoncent ce qui se passe ont fait l’objet de représailles de la part des autorités et des séparatistes armés. Dans ce contexte, divers États partenaires du Cameroun ont poursuivi leur coopération militaire et la fourniture de matériel militaire au pays sans informer sur les mesures d’atténuation mises en place pour s’assurer que leur assistance ne contribue pas à de graves violations des droits humains et à des crimes commis par des séparatistes armés, des forces armées et des milices dans les régions anglophones.

L’ONU condamne une attaque meurtrière dans une région anglophone du Cameroun

  Le Secrétaire général de l'ONU,   António Guterres , a fermement condamné cette attaque ayant également blessé et déplacé de nombreuses personnes. Des biens ont également été détruits.   Soulignant que les attaques à l’encontre des populations civiles étaient inacceptables, il a présenté ses plus sincères condoléances aux familles affectées et demandé au gouvernement camerounais de mener une enquête, ainsi que de veiller à ce que les responsables de cet acte soient traduits en justice. La crise au Cameroun anglophone dure depuis 2016 Il a aussi exhorté toutes les parties prenantes camerounaises à œuvrer en faveur d'une solution politique à la crise dans les régions Nord-Ouest et Sud-Ouest, les deux régions anglophones du Cameroun. Depuis le début de la crise dans le Cameroun anglophone fin 2016, les civils et les bâtiments civils, notamment les écoles, sont fréquemment ciblés par des hommes armés.  En novembre 2021, une  attaque sanglante  avait été perpétrée par des hommes a

Cameroun, une crise majeure ignorée

  Depuis 2016, les régions du Cameroun anglophone sont le théâtre de violences armées entre séparatistes et forces gouvernementales. Une crise majeure.  Depuis 2016, le Cameroun est en proie à des violences armées qui opposent l’armée aux forces séparatistes des deux régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest du pays . La crise anglophone résulte de la répression de manifestations largement pacifiques qui ont eu lieu en 2016 et 2017 et qui demandaient la fin de la marginalisation de la minorité anglophone. Ces dernières années, alors que de graves violations des droits humains sont commises par plusieurs parties, la communauté internationale semble une fois de plus détourner le regard.  Dans notre  dernier rapport  sur le Cameroun, Fabien Offner, chercheur, et Sarah Mattewson, chargée de campagne, du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, révèlent l’ampleur des atrocités commises dans les régions anglophones du Cameroun, notamment les homicides illégaux, les meurtres, les vi

Conflit dans l’ouest du Cameroun, l’escalade sanglante de la crise anglophone

Le jour de l’anniversaire de l’accession au pouvoir de Paul Biya, au moins 24 civils ont été tués et leurs maisons incendiées. Le massacre n’a pas été revendiqué mais semble être l’œuvre d’un groupe armé séparatiste. Comme une vilaine blessure mal traitée, la crise anglophone s’est infectée. Depuis sept ans maintenant, des groupes rebelles séparatistes qui prônent l’indépendance de l’Ambazonie – ainsi qu’ils désignent les zones anglophones du Cameroun – affrontent l’armée nationale dans les régions de l’ouest, frontalières du Nigeria. Les deux forces s’en prennent régulièrement aux civils, accusés de collaborer avec le camp d’en face. Lundi 6 novembre, vers 4 heures du matin, au moins 24 personnes ont été tuées dans le quartier d’Egbekaw, dans la ville de Mamfé. La presse locale, le préfet et le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, ont pointé la responsabilité des «Ambaboys» .

Les atrocités récurrentes commises dans les régions anglophones

  Au Cameroun, Amnesty International s'inquiète pour les régions anglophones Depuis 2016, les régions du Cameroun anglophone sont le théâtre d'un conflit entre les groupes séparatistes armés et les autorités. La situation fait l'objet d'un rapport accablant de l'ONG Amnesty international intitulé "Avec ou contre nous".