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Conflit dans l’ouest du Cameroun, l’escalade sanglante de la crise anglophone

Le jour de l’anniversaire de l’accession au pouvoir de Paul Biya, au moins 24 civils ont été tués et leurs maisons incendiées. Le massacre n’a pas été revendiqué mais semble être l’œuvre d’un groupe armé séparatiste.

Comme une vilaine blessure mal traitée, la crise anglophone s’est infectée. Depuis sept ans maintenant, des groupes rebelles séparatistes qui prônent l’indépendance de l’Ambazonie – ainsi qu’ils désignent les zones anglophones du Cameroun – affrontent l’armée nationale dans les régions de l’ouest, frontalières du Nigeria. Les deux forces s’en prennent régulièrement aux civils, accusés de collaborer avec le camp d’en face. Lundi 6 novembre, vers 4 heures du matin, au moins 24 personnes ont été tuées dans le quartier d’Egbekaw, dans la ville de Mamfé. La presse locale, le préfet et le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, ont pointé la responsabilité des «Ambaboys» .

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