Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du novembre, 2021

Des séparatistes ambazoniens responsables de l'attaque des écoles à Ekondo Titi

  D' après des témoins qui ont gardé l'anonymat, des séparatistes ambazoniens sont responsables de l'attaque des écoles à Ekondo Titi Quatre témoins qui se sont exprimés sous anonymat auprès de Cameroon News Agency (CNA) ont tous déclaré que les forces d'Ambazonie avaient mené l'attaque. « Nous vivons tous ici, et nous savons quand une attaque est perpétrée et par qui parce que nous sommes victimes de cette guerre depuis cinq ans maintenant. Les combattants sont responsables. Tout le monde ici sait qu'il n'a pas besoin d'un devin pour le confirmer », a raconté un témoin à CNA. « Les forces d'Ambazonie sont entrées dans Ekondo Titi et ont attaqué le GBHS et ont abattu trois étudiants et une enseignante. L'un est professeur de français. C'est ce qui s'est passé aujourd'hui à Ekondo Titi, c'est le pire », a déclaré un témoin à la rédaction de CNA. « Je vous dis que le mois dernier environ, le commandant d'Expendables, populairem

Trois écoles attaquées à Ekondo Titi

  Attaques meurtrières dans trois écoles à Ekondo Titi « Des attaques sanglantes ont été perpétrées, mercredi, par des hommes armés non identifiés contre trois établissements scolaires dans la localité d’Ekondo Titi », située dans le département de Ndian, région du Sud-Ouest, a fait savoir à l’Agence Anadolu le maire de la localité, Kenneth Ene Nanji. Selon Nkongho Felix Agbor Balla, avocat en droits humains et vice-président du Barreau africain pour l'Afrique centrale, « au moins quatre élèves et une enseignante ont été tués et plusieurs autres blessés », dans cette attaque non revendiquée. « Les hommes armés ont également fait usage d’engins explosifs dans ces attaques », a souligné l’avocat Balla. L’attaque n’a pas été revendiquée et le gouvernement n’a pas encore fait des déclarations sur ce nouveau drame qui plongé la ville côtière d’Ekondo Titi dans le chagrin. Liste des victimes (3 élèves, une enseignante) : Emmanuel Orume (12 ans), Jocelyne Iken (16 ans), Kum Emmanuel (17

Un soldat tué à Mbalangi

  Un soldat tué par des combattants ambazoniens à Mbalangi, dans l'arrondissement de Mbonge, région du Sud-Ouest. Des séparatistes armés ont attaqué une unité de l'armée, faisant des blessés et un mort. "21e BIM (Bataillon d'infanterie Motorisée) de Buea, un T2017 tombe ce soir par embuscade"

Ce qui se tenait à l'université de Buea

  Qu'est-ce qui se tenait à l'université de Buea lors de l'attentat ? Le 10 novembre lors de l'attentat à l'université de Buea revendiqué par le groupe séparatiste ambazonien "les Ghost Warrios de Buea" se tenait dans l'enceinte de l'université une conférence (photos) sur la paix en Afrique organisée par l'ambassade du Canada au Cameroun avec pour thème : réimaginer la paix au milieu du COVID19 en Afrique. "Les Ghost Warrios de Buea" avaient dit avoir mené l'attaque contre la tenue d'une conférence de paix à l'université de Buea. A l’Université de Buea, un engin explosif improvisé (EEI) avait été activé déclenchant une explosion dans l’amphithéâtre 600. Plusieurs étudiants avaient été blessés suite à cette explosion, ils avaient été conduits à l’hôpital pour recevoir des soins appropriés. le 1er novembre et le 8 novembre ce même groupe avait utilisé des engins explosifs improvisés (EEI) contre des taxis et causant la mort

Des diplomates condamnent les attaques

  Crise anglophone : des diplomates condamnent les attaques, appellent à un dialogue continu et élargi Quatre chefs des représentations des missions diplomatiques au Cameroun (Canada, Suisse, Royaume-Uni, Etats-Unis) ont Condamné unanimement les attaques contre les civils dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en particulier les enfants, les étudiants. Ils ont également condamné l'utilisation des engins explosifs, de balles réelles et des menaces de mort contre des personnes de la société civile travaillant pour trouver la solution à la crise. Pour la résolution de la crise, Ils réitèrent la nécessité d'un dialogue continu et élargi pour rassembler les parties prenantes et s'attaquer aux causes profondes.

La barbarie dans le crise anglophone

  La crise anglophone et sa barbarie - archive : une femme enceinte abattue par les séparatistes à Bamenda La scène s’est déroulée le samedi 07 août 2021 au cours d’un enlèvement qui a dégénéré. Deux présumés combattants séparatistes ont voulu kidnapper le propriétaire d’un bar à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Mais le kidnapping a mal tourné car ils ont plutôt abattu la femme enceinte du propriétaire et son frère. Le drame a eu lieu le samedi 07 août 2021, à quelques mètres de la brigade de gendarmerie de Ntambessi, les éléments de la gendarmerie ne sont pas arrivés sur les lieux, selon les témoins de la scène.

Un marché brûlé

  Hier, des séparatistes ont brûlé le marché Baligham village de l’arrondissement de Santa, département du Mezam, région du Nord-Ouest. Les commerçants ont refusé de payer l'"impôt" obligatoire ambazonien. Ils se disent harcelés par les séparatistes. Le palais du Fon de Baligham a aussi été brûlé.

Huit éléments de la gendarmerie et de la police tués à Matazen

Au moins 8 éléments des forces de défense et de sécurité camerounaise trouvent la mort à Matazen dans l'arrondissement de Santa, Nord-Ouest Les séparatistes ambazoniens ont tendu une embuscade à une force mixte (police, gendarmerie) qui revenait d'une mission de patrouille. Ces séparatistes armés ont posé des engins explosifs improvisés (EEI) au passage du véhicule de la force mixte. Un général ambazonien Okoro a revendiqué l'attaque. Le bilan de l'attaque : 5 policiers tués 3 gendarmes tués 1 policiers blessé 1 civil tué

Une fillette tuée à Bamenda

  Un policier tue une fillette à Bamenda Vendredi12 novembre, Bamenda un policier a tué une élève de sept ans, Tataw Brandy. La jeune fille revenait de l'école. Le policier poursuivait un véhicule autour de New Road Nkwen lorsqu'il a tiré des coups de feu qui ont raté la cible et touché la jeune fille. Plusieurs personnes ont manifesté ce vendredi pour dénoncer le meurtre qui d'après des témoins le policier était à la poursuite d'un véhicule aux alentours de New Road Nkwen lorsqu'il a raté la cible et tué la jeune élève. Lors des manifestations un manifestant a trouvé la mort et plusieurs ont été blessés suite aux tirs des forces de sécurité. Le délégué général à la sureté nationale Mbarga Nguelé, dans un communiqué presse indique "(..)le conducteur ayant refusé d'obtempérer, le gardien de paix Fagha Alain s'est lancé à sa poursuite et a procédé à des tirs dans le but d'immobiliser le véhicule en fuite. Une balle a atteint mortellement, par ricochet

Obsèques du chauffeur de taxi

Obsèques du chauffeur de taxi tué par des séparatistes armés Les obsèques du chauffeur de taxi M. Feugang Beaude-Laire tué à Buea par des séparatistes armés ambazoniens ont eu lieu ce 11 novembre. Un matin 8 novembre, un engin explosif improvisé (EEI) posé par des séparatistes armés tuait un conducteur de taxi à Buea-Molyko dans le Sud-Ouest. M. Feugang Beaude-Laire le taximan se trouvait seul à bord de son véhicule au moment de l’explosion après qu'un pseudo client soit sorti du véhicule. Lundi 1er novembre dernier, des séparatistes ambazoniens avaient déjà ciblé un taxi à Buea par des explosifs faisant des blessés et des dégâts matériels. Des séparatistes s'acharnent contre les conducteurs de taxi qui ne respecteraient pas les villes mortes qui ont lieu le lundi de chaque semaine dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Un camion attaqué

Un camion appartenant à la société d'assainissement HYSACAM a été incendié à Musaka, proche de Buea, le jeudi 11 novembre 2021 Des hommes armés qui se sont identifiés dans une vidéo comme des hommes du "Général Sagat" ont déclaré avoir mené l'attaque. Ils ont dit "toutes ces choses entre l'Ambazonie et le Cameroun doivent être coupées" Les séparatistes ciblent le camion HYSACAM car selon eux il représente la" République" c'est-à-dire le pouvoir central de Yaoundé, alors que pendant ce temps la population de Buea et ses environs a besoin de la société HYSACAM pour ramasser des ordures, nettoyer des rues.

Bamenda engin explosif

Bamenda, des séparatistes armés ambazoniens font sauter un engin explosif improvisé (EEI) dans le lieu dit "Brasseries Junction". Plusieurs civils ont été blessés dont une femme qui a eu les mains coupées, elle vendait des arachides au bord de la route. Depuis quelques jours des séparatistes utilisent des engins explosifs dans des villes (Buea, Bamenda..) ciblant des civils (Taximan, étudiant..), cela ressemble de plus en plus aux attaques terroristes visant à terroriser les populations.

Explosion à l'université de Buea

Attentat à l'université de Buea Le groupe séparatiste ambazonien "les Ghost warrios de Buea" d'après un message de son leader revendique l'attentat de l'université de Buea et soutient avoir mené l'attaque contre la tenue d'une conférence de paix à l'université de Buea. A l’Université de Buea, un engin explosif improvisé (EEI) a été activé déclenchant une explosion dans l’amphithéâtre 600. Plusieurs étudiants ont été blessés suite à cette explosion, ils ont été conduits à l’hôpital pour recevoir des soins appropriés. le 1er novembre et le 8 novembre ce même groupe avait utilisé des engins explosifs improvisés (EEI) contre des taxis et causant la mort d'un chauffeur de taxi identifié M. Feugang Baude-Laire.

Un chauffeur de taxi tué

  Des séparatistes ambazoniens tuent un chauffeur de taxi à Buea Ce lundi matin 8 novembre, un engin explosif improvisé (EEI) posé par des séparatistes armés a tué un conducteur de taxi à Buea-Molyko dans le Sud-Ouest. Feugang Beaude-Laire le taximan se trouvait seul à bord de son véhicule au moment de l’explosion. Lundi 1er novembre dernier, des séparatistes ambazoniens avaient déjà ciblé un taxi à Buea par des explosifs faisant des blessés et des dégâts matériels. Des séparatistes s'acharnent contre les conducteurs de taxi qui ne respecteraient pas les villes mortes qui ont lieu le lundi de chaque semaine dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Des séparatistes armés

Des séparatistes armés ambazoniens, dans une vidéo mise en ligne présentent des documents officiels d'un "colonel" Ateba Nkié Jean et de ses trois frères d'armes qui aurait été tués Le 01 novembre, un "colonel", Ateba Nkié Jean chef de poste avancé du 21e Bataillon de fusiliers marins (Bafumar) situé à Djerny aurait été abattu avec trois autres de ses frères d'armes à Ndian dans le Sud-Ouest par des séparatistes ambazoniens appelés "Ribbons of Ndian". Ils seraient tombés dans une embuscade tendue par des "Ribons of Ndian", leurs armes et documents auraient été emportés.
Deux militaires camerounais du Bataillon d'Infanterie motorisée (BIM) ont été tués le 3 novembre par des séparatistes armés ambazoniens (général* Ten Kobo) à Ekondo Titi, dans le Sud-ouest. Les soldats, Mohamed Mbouombouo et Koum ont été pris en embuscade par des séparatistes ambazoniens alors qu'ils allaient faire une course (acheter du savon). Le 01 novembre, un soldat, Ateba Nkié Jean chef de poste avancé du 21e Bataillon de fusiliers marins (Bafumar) situé à Djerny a été abattu à Ndian dans le Sud-Ouest par des séparatistes ambazoniens.
Des séparatistes armés ambazoniens tuent trois (03) civils à Mankon-Bamenda (Mezam) dans le Nord-Ouest Ce jeudi, 4 novembre, trois civils dont un entrepreneur connu sous le nom d'Alain Jokeur, accompagné de deux ouvriers étaient dans une voiture lorsque des séparatistes ont surgi et tiré des balles mortelles sur eux. Selon des informations, l'entrepreneur avait gagné le marché de rénovation des locaux appartenant à la mairie de Bamenda2 et se dirigeait vers ledit chantier. Cela pourrait être le mobile de l'assassinat.

Parlementaires américains

Cameroun /crise anglophone - les USA : les élus américains dont le sénateur américain Chris Van Hollen et la membre du Congrès Karen Bass avec plus de 50 de leurs collègues parlementaires ont écrit une lettre au président Joe Biden et au secrétaire du Département de la sécurité intérieure Alejandro Mayorkas pour exhorter l'Administration à fournir des protections essentielles aux Camerounais fuyant la violence et la crise humanitaire Le sénateur Van Hollen est président du comité des relations étrangères du Sénat américain, du sous-comité sur l'Afrique et la politique de santé mondiale et la membre du Congrès Bass est présidente du comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants, du sous-comité sur l'Afrique, la santé mondiale, les droits de l'homme mondiaux et les organisations internationales. Le début de la lettre des parlementaires: « Nous vous écrivons aujourd'hui pour vous demander de délivrer une désignation immédiate de 18 mois de statut de

La famille du gendarme

La famille du gendarme Mvogo Rigobert Achille lynché à mort par une population en furie, excitée après que le gendarme ait tué une fillette, Caroluise âgée de 4 ans à Buea lors d'un contrôle routier le 14 octobre 2021 a été reçu ce 2 novembre par le secrétaire d'Etat en charge de la gendarmerie nationale. La famille a reçu des condoléances et le message de compassion du président Paul Biya. Une prière a été faite à la fin pour le repos de l'âme du gendarme Mvogo, de la petite Caroluise et toutes les victimes, civiles et militaires de la crise anglophone et les régions de l'Extrême-Nord.

Ahidjo et la centralisation

  Ahmadou Ahidjo et la centralisation du pouvoir à l'annexion du Southern Cameroons À l’observation de la vie politique camerounaise, il parait évident qu’Ahmadou Ahidjo était animé par une volonté réelle de centraliser le pouvoir au lendemain de la naissance de la République Fédérale. Cette tendance se vit dès le 20 octobre 1961, lorsque par décret n°61/DF/15, il divise le pays en six régions administratives. Par cet acte, il plaçait désormais John Ngu Foncha, Premier Ministre de la République Fédérée du Cameroun Occidental, alors Vice-président de la République Fédérale, sous l’autorité technique de l’Inspecteur Fédéral. La cohabitation pacifique entre ces deux personnalités n’a pas tenu longtemps, en témoigne cette correspondance du gouvernement du Cameroun Occidental au Président de la République Fédérale : "La Constitution fédérale est rédigée pour deux Etats fédérés et (…) vous conviendrez certainement qu’il est extrêmement important que l’esprit de la lettre de celle-c