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Articles

Affichage des articles du août, 2022

Des poseurs d'engins explosifs artisanaux aux arrêts

Trois poseurs d’engins explosifs artisanaux aux arrêts dans la ville de Kumba Ils ont été présentés à la presse par le préfet du département de la Mémé, Chamberlain Ntou’ou Ndong en début de semaine. Ils sont soupçonnés par les autorités d’être les auteurs de plusieurs explosions qui ce sont produites dans la localité de Kumba. A leurs comptes selon les sources proches du dossier, les explosions survenues à  » Platinum » et à  » Speed Break » deux célèbres discothèques de la ville. Parmi le trio, un ancien combattant  »ambazonien », nom des membres des milices séparatistes anglophones présentes dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest qui ont pris les armes fin 2017 contre l’armée régulière, un ancien détenu âgé de 26 ans et le dernier âgé de 25 ans. Lire la suite..

Manifestations des avocats anglophones (archives)

Archives : manifestation des avocats anglophones mardi 8 novembre2016    Les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les avocats anglophones à Bamenda dans le nord-ouest du Cameroun ce mardi. Ils demandent que les textes et lois utilisés par les avocats soient traduits en anglais comme le prévoit selon eux, la constitution. Manifestations des avocats anglophones  Ce mardi, les avocats anglophones se sont rassemblés devant la cour d'appel de Bamenda pour annoncer la création d'un nouveau barreau uniquement pour les avocats anglophones. Alors que Me Bobga Harmony, président de l'association des avocats du Nord-Ouest Cameroun, commençait à donner les raisons de la création de ce barreau, les forces de l'ordre sont intervenues pour mettre fin à la rencontre. Les avocats anglophones ont donc décidé de marcher dans les rues de la ville, chef -lieu de la région du Nord -ouest, l'une des deux régions anglophones du Cameroun. Alors qu'ils tenta

Les premières manifestations populaires de la crise anglophone

Les   manifestations du 21, 22 novembre 2016 au Cameroun , marquent le début réel de la crise anglophone par  de  manifestations   qui ont eu lieu à la suite de la nomination de  juges francophones dans le système anglo-saxon du commo law et le système éducatif anglophone qui se francophonise par le recrutement des professeurs francophones  dans les régions  anglophones   du Cameroun.  En fin octobre 2016, les protestations ont commencé dans deux régions principalement anglophones : la  région du Nord-Ouest    et la  région du Sud-Ouest. Manifestation du 21 novembre 2016 à Bamenda par Mancho BBC Le 21 novembre2016 , ce jour-là, pour exprimer leur ras-le-bol, des manifestants profitent d’un appel à la grève lancé par des syndicats d’enseignants qui dénoncent un système éducatif anglophone qui se «  francophonise  » toujours plus. «  Pouvez-vous imaginer qu’un francophone vienne enseigner l’anglais à un anglophone ? Nous voulons que ceux qui enseignent auprès des anglophones aient été fo

No Pity est-il mort ?

Après la mort de Field Marshall il y'a un mois c'est au tour de No Pity d'être annoncé mort !  «  Général No Pity » D' après une vidéo postée en ligne qui est devenue virale, les hommes du chef de guerre des Mbalang Marine Forces «  général No Pity »  annoncent son décès après qu'il ait été blessé il y'a deux semaines à Oku dans le Nord-Ouest par des forces de sécurité camerounaise.            Vidéo supposée de la mort de No Pity  Certaines sources parlent d'un décès qui aurait eu lieu hier le mardi 23 août 2022 du fait d'un état de santé qui se serait dégradé ces derniers jours. Vidéo No Pity échappe à une attaque de l'armée camerounaise le18 juillet 2022  D'autres sources évoquent une mise en scène dont Mbashie Clément alias No Pity est habitué pour faire diversion et attirer l'armée dans un piège. Le Magazine Jeune Afrique avait écrit plusieurs lignes sur No Pity dans ses éditions du 5 novembre 2021 et du 15 juillet 2022 au sujet de No

Field Marshall tué le 12 juillet 2022

Le mardi 12 juillet 2022 Field Marshall des  «  Reds Dragons  »  de Lebialem est tué  La photo de Fields Marshall et son look adopté pendant ses derniers jours  La nouvelle est tardivement confirmée le 18 juillet 2022 par son frère Chris Anu basé aux Etats-Unis lors d'une émission sur la chaine de télévision ABS  "Dans nos cultures africaines, ce sont les plus jeunes qui enterrent les aînés. Je n'ai jamais imaginé annoncé sur cette chaine, la mort de mon frère. Field Marshall a été abattu le 12 juillet 2022 entre 17 H et 18 H", a t-il déclaré.              La dépouille  de Field Marshall  exposé à Kumba tel un triomphé  de chasse (vidéo CRTV) Chris Anu frère de Field Marshall Alors qu'en premier temps Chris Anu avait d'abord démenti l'information de la mort de son frère Field Marshall le leader séparatiste du groupe ambazonien Les  «  Reds Dragon  »  de Lebialem mais confirmait juste une invasion de l'armée camerounaise "Camarades, mes doigts so

Achille Mbembe : «le conflit anglophone a causé des milliers de morts»

L’historien et écrivain Achille Mbembe note qu’en dépit de la gravité de la crise anglophone, on en parle pas assez. « Le conflit anglophone a causé des milliers de morts, des dizaines de milliers de déplacés internes et plus d’une centaine de milliers de réfugiés, la destruction de l’habitat et une situation humanitaire dont on parle assez peu malgré sa gravité. Il devrait être une priorité de tout dialogue politique entre le Cameroun et ses partenaires étrangers. Surtout, il devrait faire l’objet d’un dialogue intra-camerounais assorti, au besoin, d’une médiation internationale », a-t-il écrit dans la tribune «Cameroun-France : tout se joue aujourd’hui». « Au Cameroun, les luttes pour la succession de Paul Biya ont cours alors que la situation intérieure ne cesse de se détériorer. Elle se caractérise par un accroissement sans précédent des inégalités et de la fragmentation sociale, par l’abandon des jeunes, la multiplication et l’extension des risques de toutes sortes. À première vue

HRW accuse l’armée camerounaise de tueries dans le Nord-Ouest

Dans un nouveau rapport accablant publié le 11 août, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé les forces de défense et de sécurité camerounaises d’avoir procédé à des tueries dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest lors de diverses opérations menées entre le 24 avril et le 12 juin derniers. Selon cette ONG, l’armée camerounaise a « sommairement tué au moins 10 personnes et commis plusieurs autres abus » lors d’opérations anti-insurrectionnelles dans la région du Nord-Ouest du Cameroun. L’ONG a détaillé dans son rapport que des soldats camerounais « ont également brûlé 12 maisons, détruit et pillé des centres de santé, détenu arbitrairement au moins 26 personnes et en auraient fait disparaître de force quelques 17 autres » dans le Nord-Ouest. « Au lieu de protéger la population des menaces posées par les groupes armés, les forces de sécurité camerounaises ont commis de graves violations à l’encontre des civils, obligeant beaucoup d’entre eux à fuir leur domicile », a déclaré Ilar

Un militaire et un policier tués par des séparatistes dans le Noun

Une cinquantaine de "terroristes sécessionnistes" lourdement armés ont attaqué, dimanche, le poste avancé de l’armée à Kengwo dans le département du Noun dans la région de l’Ouest, a indiqué à l’Agence Anadolu Fonka Awa Augustine, gouverneur de la région. "Un soldat et un policier qui se trouvaient à ce poste lors de l’attaque, ont trouvé la mort", a précisé cette autorité, ajoutant que les assaillants sont venus de la région du Nord-Ouest voisine et sont repartis dans cette région après l’attaque. La région de l’Ouest qui partage des frontières avec le Nord-Ouest et Sud-Ouest anglophones, est fréquemment la cible des séparatistes. En mars 2020, cinq membres des forces de sécurité et quatre civils avaient été tués dans la localité de Galim dans la région de l'Ouest du Cameroun dans une attaque et un attentat à la bombe perpétré contre une gendarmerie et un commissariat de police par des groupes séparatistes anglophones, avait annoncé le gouvernement. Depuis 2016

"Seul le commerce des cercueils est en plein essor"

Autrefois une ville prospère du Cameroun, Bamenda a été dépouillée de son âme par la guerre de cinq ans entre les sécessionnistes anglophones et le gouvernement principalement francophone. Bamenda est pratiquement morte. Seul le commerce des cercueils est en plein essor. Les corps sont régulièrement jetés partout dans la ville - dans les morgues, dans les rues et dans les rivières. Les employés municipaux les ramassent et leur donnent un enterrement de misère. "C'est une bénédiction d'être enterré, sans parler de la famille et des amis", déclare un employé de cimetière qui vient chercher dix cercueils bon marché dans un salon funéraire. La demande a chuté pour les cercueils au design élaboré, autrefois très populaires, en forme de bible, de voiture ou de bouteille de bière pour refléter le style de vie, les intérêts ou les dernières volontés du défunt. "Les cercueils qui se vendaient à 1 million de francs CFA [environ 1 500 dollars] sont hors service parce que pe

Obsèques d'un Chef de Bataillon tué dans le Sud-Ouest

Cérémonie d'obsèques du Chef de Bataillon Essama Eyenga Antoine Olivier tué le 26 juillet 2022 à Kumba dans la région du Sud-Ouest par des séparatistes ambazoniens 

Un adjudant-Chef tué à Kumbo

Un adjudant-Chef (commandant de brigade de Kumbo) au nom de Minko Mintio Mario a été tué le 10 août 2022 à bout portant dans son domicile situé à 200 m de la Brigade de Kumbo dans le Bui, région du Nord-Ouest Cameroun. Il est tombé dans un guet-apens tendu par des séparatistes ambazoniens. Auparavant les séparatistes avaient enlevé sa copine. Elle a été forcée de lui passer un coup de fil prétextant une visite à son domicile. L'adjudant a ensuite été abattu par cinq coups de fusil automatique quand il a ouvert la porte croyant qu'il s' agissait de sa copine.

Un engin explosif improvisé (EEI) découvert à Kumba

Panique à Kumba après la découverte d'un engin explosif Les habitants de la rue Confidence, Fiango-Kumba, ont été pris de panique lorsque quelqu'un a annoncé qu'il avait repéré un sac dans un coin inconfortable à côté d'un snack-bar. Leurs soupçons étaient vrais, c'était un engin explosif improvisé à l'intérieur du sac, attendant d'être activé pour exploser. La découverte de mardi soir (9 août 2022) a conduit que la zone soit mise sous contrôle alors que les forces de sécurité étaient alertées. Kumba est le chef-lieu économique de la région du Sud-Ouest, mais aussi un fief des combattants séparatistes. Selon les responsables de la sécurité sur les lieux, une dénonciation par un informateur était opportune car l'auteur visait peut-être une population plus large ou un moment de forte occupation pour le faire exploser. Des sources disent qu'il a fallu environ 3 heures à l'armée pour désactiver (désamorcer) la bombe (artisanale) fabriquée localement.

Difficultés d'enterrer les morts dans la région anglophone du Cameroun

  L’insécurité dans le Nord-Ouest du Cameroun empêche les familles d’enterrer leurs proches La région du Nord-Ouest du Cameroun est affectée depuis plus de cinq ans par la crise anglophone, les déplacements étant devenus dangereux et très compliqués. Dû à l’insécurité, les familles doivent souvent renoncer à enterrer leurs proches dans leur village d'origine, un crève-cœur dans une région de hauts plateaux appelés Grassfields, où reposer sur la terre de ces ancêtres a un sens profond dans la culture locale. Avec notre correspondant à Bamenda,  Alphonse Tebeck À la morgue de Bamenda, capitale de la région du Nord-Ouest, plusieurs familles en pleurs sont là pour la levée du corps d'un proche défunt. Certaines  ne pourront pas rentrer au village  pour les funérailles et doivent se résoudre à enterrer le défunt en ville. Comme pour Cyprian, originaire du département du Donga-Mantung : «  C'était trop difficile d'amener le corps au village, à cause des hostilités, des combat

Le Cameroun est toujours en guerre malgré la visite de Macaron

L’APRÈS MACRON: LE CAMEROUN NOUS INTERPELLE   Dans une tribune libre, le directeur Afrique du NDI, Christopher Fomunyoh estime qu’il faut descendre du nuage de la visite du président français et s’attaquer aux problèmes vitaux des Camerounais. Comme des millions de Camerounais, j’ai suivi avec un intérêt particulier la visite à Yaoundé du 25 au 26 juillet du président de la République Française Emmanuel Macron.  En dépit des débats contradictoires, nourris parfois de spéculations de toutes sortes sur l’agenda publique et celui supposé caché de la visite tenus sur différentes plateformes, et du folklore d’animation autour de l’arrivée de cet invité de marque, je dirais que le reste, d’au moins ce qui s’est joué sur la place publique, était à la fois prévisible et attendu. Certes, la présence physique sur le sol camerounais est un point auquel tenait tant le régime de Yaoundé, mais en somme, Emmanuel Macron a pu tirer son épingle du jeu, pour lui et pour sa patrie la France.  De surcroî