Articles

Des séparatistes ambazoniens responsables de l'attaque des écoles à Ekondo Titi

  D' après des témoins qui ont gardé l'anonymat, des séparatistes ambazoniens sont responsables de l'attaque des écoles à Ekondo Titi Quatre témoins qui se sont exprimés sous anonymat auprès de Cameroon News Agency (CNA) ont tous déclaré que les forces d'Ambazonie avaient mené l'attaque. « Nous vivons tous ici, et nous savons quand une attaque est perpétrée et par qui parce que nous sommes victimes de cette guerre depuis cinq ans maintenant. Les combattants sont responsables. Tout le monde ici sait qu'il n'a pas besoin d'un devin pour le confirmer », a raconté un témoin à CNA. « Les forces d'Ambazonie sont entrées dans Ekondo Titi et ont attaqué le GBHS et ont abattu trois étudiants et une enseignante. L'un est professeur de français. C'est ce qui s'est passé aujourd'hui à Ekondo Titi, c'est le pire », a déclaré un témoin à la rédaction de CNA. « Je vous dis que le mois dernier environ, le commandant d'Expendables, populairem...

Trois écoles attaquées à Ekondo Titi

  Attaques meurtrières dans trois écoles à Ekondo Titi « Des attaques sanglantes ont été perpétrées, mercredi, par des hommes armés non identifiés contre trois établissements scolaires dans la localité d’Ekondo Titi », située dans le département de Ndian, région du Sud-Ouest, a fait savoir à l’Agence Anadolu le maire de la localité, Kenneth Ene Nanji. Selon Nkongho Felix Agbor Balla, avocat en droits humains et vice-président du Barreau africain pour l'Afrique centrale, « au moins quatre élèves et une enseignante ont été tués et plusieurs autres blessés », dans cette attaque non revendiquée. « Les hommes armés ont également fait usage d’engins explosifs dans ces attaques », a souligné l’avocat Balla. L’attaque n’a pas été revendiquée et le gouvernement n’a pas encore fait des déclarations sur ce nouveau drame qui plongé la ville côtière d’Ekondo Titi dans le chagrin. Liste des victimes (3 élèves, une enseignante) : Emmanuel Orume (12 ans), Jocelyne Iken (16 ans), Kum Emmanuel (17 ...

Une embuscade tendue à un convoi de l'armée

  Le 19 novembre 2021 à Mbengwi par Bamenda dans le Nord-Ouest, des séparatistes ambazoniens de l'ADF (Ambazonia Defence Forces) ont tendu une embuscade à un convoi de l'armée, posant des engins explosifs improvisés (EEI) le long de la route de Mbengwi et causant au moins deux morts du côté des soldats.

Un soldat tué à Mbalangi

  Un soldat tué par des combattants ambazoniens à Mbalangi, dans l'arrondissement de Mbonge, région du Sud-Ouest. Des séparatistes armés ont attaqué une unité de l'armée, faisant des blessés et un mort. "21e BIM (Bataillon d'infanterie Motorisée) de Buea, un T2017 tombe ce soir par embuscade"

Ce qui se tenait à l'université de Buea

  Qu'est-ce qui se tenait à l'université de Buea lors de l'attentat ? Le 10 novembre lors de l'attentat à l'université de Buea revendiqué par le groupe séparatiste ambazonien "les Ghost Warrios de Buea" se tenait dans l'enceinte de l'université une conférence (photos) sur la paix en Afrique organisée par l'ambassade du Canada au Cameroun avec pour thème : réimaginer la paix au milieu du COVID19 en Afrique. "Les Ghost Warrios de Buea" avaient dit avoir mené l'attaque contre la tenue d'une conférence de paix à l'université de Buea. A l’Université de Buea, un engin explosif improvisé (EEI) avait été activé déclenchant une explosion dans l’amphithéâtre 600. Plusieurs étudiants avaient été blessés suite à cette explosion, ils avaient été conduits à l’hôpital pour recevoir des soins appropriés. le 1er novembre et le 8 novembre ce même groupe avait utilisé des engins explosifs improvisés (EEI) contre des taxis et causant la mort ...

Des diplomates condamnent les attaques

  Crise anglophone : des diplomates condamnent les attaques, appellent à un dialogue continu et élargi Quatre chefs des représentations des missions diplomatiques au Cameroun (Canada, Suisse, Royaume-Uni, Etats-Unis) ont Condamné unanimement les attaques contre les civils dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en particulier les enfants, les étudiants. Ils ont également condamné l'utilisation des engins explosifs, de balles réelles et des menaces de mort contre des personnes de la société civile travaillant pour trouver la solution à la crise. Pour la résolution de la crise, Ils réitèrent la nécessité d'un dialogue continu et élargi pour rassembler les parties prenantes et s'attaquer aux causes profondes.

La barbarie dans le crise anglophone

  La crise anglophone et sa barbarie - archive : une femme enceinte abattue par les séparatistes à Bamenda La scène s’est déroulée le samedi 07 août 2021 au cours d’un enlèvement qui a dégénéré. Deux présumés combattants séparatistes ont voulu kidnapper le propriétaire d’un bar à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Mais le kidnapping a mal tourné car ils ont plutôt abattu la femme enceinte du propriétaire et son frère. Le drame a eu lieu le samedi 07 août 2021, à quelques mètres de la brigade de gendarmerie de Ntambessi, les éléments de la gendarmerie ne sont pas arrivés sur les lieux, selon les témoins de la scène.