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Les zones cachées de la réunification du Cameroun

  Les dessous de la réunification du Cameroun Le 1er octobre 1960, le Nigéria accède à l’indépendance. L’avenir des Camerounais britanniques n’est toujours pas réglé. Les Nations unies ont décidé qu’ils seront administrés directement par la Grande-Bretagne à titre transitoire, jusqu’aux plébiscites, qui auront finalement lieu en février 1961. Au Cameroun méridional, déjà autonome par rapport au Cameroun septentrional, cela ne change rien du tout: Londres et Lagos prennent le contre-pied de la décision de l’ONU, procédant au remplacement d’administrateurs anglais par des fonctionnaires nigérians. Ahidjo n’est pas un partisan enthousiaste de la réunification, mais il s’est engagé à l’obtenir. Les plébiscites auront lieu dans quatre mois. Du point de vue du Chef de l’Etat, l’agrandissement du territoire national est, sans doute, une bonne chose, mais l’intégration de populations dont les mœurs y compris politiques, sont radicalement différentes de celles des francophones ne pourra que...

Réunification du Cameroun - discours

Ahmadou Ahidjo : « Réunissant aujourd’hui les populations d’expression françaises et d’expression anglaise, le Cameroun sera le véritable laboratoire d’une union africaine qui doit rassembler les Etats parlant ces deux langues ; il formera un pont entre les Afriques et son rôle ne peut être qu’accru dans les prochaines assemblées africaines. » L'intégralité du discours de l'ancien président Ahmadou Ahidjo prononcé le 1er octobre 1961 lors de la Réunification du Cameroun (République du Cameroun et le Southern Cameroons) Camerounaises, Camerounais, Après plus de 40 années de séparation nous reformons aujourd’hui une même nation, un même Etat. Que ce jour heureux soit un jour d’allégresse pour tous les Camerounais qui croient en leur pays, qui aiment leur patrie. En moins de deux ans, ils auront atteint les deux objectifs essentiels qu’ils s’étaient fixés : l’indépendance et la réunification. Que cette réunification du territoire national soit le gage et le symbole de l’unité des...

Des séparatistes posent des explosifs

Un engin explosif improvisé (EEI) posé par des séparatistes a fait sauter un taxi à Molyko, Buea, dans le Sud-Ouest. L’incident s’est produit vers 4h du matin ce 1er novembre 2021, les séparatistes armés ambazoniens reprochent au conducteur du taxi de n'avoir pas respecté la ville morte de ce lundi. "un passager en descendant du taxi a laissé son colis dans le véhicule. Celui-ci a explosé quelques minutes après; les autres passagers et le conducteur s’en sortent avec des blessures." Le conducteur a cependant été interpellé, pour exploitation selon les forces de défense et de sécurité (FDS). Mais les syndicats des transporteurs disent être inquiets quant à cette interpellation.

Un jeune homme tué à Bamenda

Ce jeune homme s'appelait Fuhwie Blaise, il a été tué au quartier Mile 4 Nkwen, Bamenda par des séparatistes ambazoniens, le 24 octobre 2021. Il avait résisté aux séparatistes qui voulaient s'accaparer de son bien.

Un jeune tué à Ngarbuh

Les éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) accompagnés de milices Mbororo ont tué un jeune de 15 ans dans le village de Ngarbuh, Ndu, dans le Nord-Ouest, le mercredi 27 octobre 2021. Shey Gambo a été abattu dans un bâtiment abandonné où il vivait. Il a été soupçonné par l'armée de travailler avec les séparatistes ambazoniens.

Utilisations des engins explosifs

Cameroun /crise anglophone : ce 31 octobre, un véhicule de la gendarmerie nationale transportant des gendarmes est monté sur un engin explosif posé par des séparatistes ambazoniens sur le long de la route Lasin-Nkor (Bui, Nord-Ouest,). Aucune perte humaine n'est à déplorer, pour les dégâts matériels le véhicule est irrécupérable.